La Force, la Sagesse, la Beauté et l’Amour

Rédigé le 10/04/2024
zinfos974

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-Courrier des lecteurs-

Au risque de faire un panégyrique sur ma famille, je me tournerai vers le passé, car, comme dit le proverbe africain « si tu ne sais plus où tu vas, regarde plutôt d’où tu viens ». Effectivement, je peux dire que j’ai eu d’illustres ancêtres : 3 frères (Ismaël, Ibrahim, Amode) et 1 sœur (Fatema).

Ma mère, Zoubheda Affejee, étant petit, avait pour habitude recevoir dans la demeure familiale, beaucoup de personnalités que fréquentaient mes 2 grands-pères (Assam Omarjee et MGH Affejee). Aux côtés de ces illustres personnalités, des personnes appartenant au cercle familial, telles que les 2 sœurs Bari Kala et Apa Kala, avaient aussi une bonne place.

Ayant été élevé et grandi dans cette ambiance magique, je peux témoigner que c’était la belle époque avec ses fastes et ses moments de joie intense, bien différente de celle que nous vivons actuellement. Certes, l’opulence était de mise, mais, elle n’allait pas sans la simplicité des moments de grande complicité. Elle était toujours accompagnée de la joie renouvelée des mots doux, aimables, gentils et toujours bienveillants de ces référents de famille aujourd’hui tous et toutes retournées dans le voyage vers l’Autre Rive, à la rencontre de Notre Unique Seigneur, quelque soit la façon dont on l’appelle.
Ainsi, pour revenir à mon titre et l’illustrer, je puis dire que les pères fondateurs et la matrice originelle de l’aventure (en grande partie) de la famille OMARJEE à La Réunion.

Le premier fils, Ismaël, mon arrière-grand-père commun à mes père et mère, incarnait la Force, celle qui a consisté à bâtir un Empire à partir de quasiment rien. Cette belle aventure de conquête foncière et de réussite commerciale insolente, il la devait à son premier fils Mamode (dont le petit-fils, portant le même nom nous as quittés en début d’année) qualifié de diamant de l’aveu même de son père Ismaël. C’était quelque part le Mozart de la gestion du patrimoine familial tout comme, dans les générations ultérieures, mon frère Younousse GM OMARJEE, demeure le Mozart de la politique.

Le second fils, Ibrahim, mon arrière-grand-père maternel, incarnait quant à lui, la Sagesse absolue et la tendresse sans pareille avec un caractère doux et une personnalité charmante, accueillante et ouverte aux autres. D’ailleurs, ses petit-enfants ont pas mal réussi tant dans le monde profane que le sacré, aussi bien ancrés dans la temporalité que la spiritualité.

Le troisième fils, Amode, avec lequel je n’ai pas de lien de parenté direct, dispose d’une descendance innombrable, il incarnait la Beauté, celle des gens ordinaires dont la présence rend l’environnement extraordinaire. Une Beauté certainement extérieure, mais, aussi, intérieure, qui facilite les fréquentations familiales. Le genre d’héritiers qui parle de la vie avec passion et légèreté, qui allie culture, intelligence et modestie, qui réussit, sans crier garde, dans le commerce. Des cousins qui aiment l’esprit de fête et fermement attachés à la conservation des liens de fraternité au travers de méga réunions familiales. Cette branche-là, a perdu un être gentil, un ami d’enfance, en la personne de Rachid Omarjee au début du mois de Ramadan. Le Député Européen, Younouss OMARJEE, en est aussi issu.

La quatrième, et, non des moindres, Fatema Omarjee, épouse Affejee, incarne l’Amour sacrificiel, celle qui épousa une autre grande famille originaire de l’Inde et probablement de plus loin d’ailleurs. Elle a permis donc d’offrir une descendance à la famille Affejee, elle, au même titre que sa nièce Katizan, dont un des plus illustres descendants tient la chaîne de magasins « Le Super Polygone ».

Je n’évoquerai pas la descendance de la seconde noce de mon arrière-grand-père commun, pas plus que je ne parlerai la descendance de l’ancêtre unique de Mamodjee OMARJEE avec sa seconde épouse de Bodan, car ni le temps, ni la place ne suffisent à décrire les relations de parenté d’une certaine complexité. L’essentiel est que nous puissions célébrer ce jour de fête en n’oubliant pas le sacrifice de nos aïeux, leur amour pour la religion et leur attachement indéfectible à la Nation française. Ils étaient pétris par beaucoup de valeurs et avaient su s’inscrire dans un cercle large d’amitiés et de fréquentations en tout temps, en tous lieux et en toutes circonstances. Dès lors, nous ne pouvons qu’être rassurés de leurs premiers pas sur cette terre réunionnaise de France dans l’Océan Indien à laquelle nous sommes redevables et reconnaissants.